VERBUM DOMINI I DIMANCHE DE LA DIVINE MISERICORDE /B

Chers frères et sœurs en Jésus mort et ressuscité pour notre Salut,

Le dimanche après Pâques est le dimanche de la Divine Miséricorde. Telle est la Volonté de Jésus-Christ mort et ressuscité, volonté révélée à Sainte Faustine Kowalska et authentifiée par Saint Jean-Paul II dont le Pontificat est parvenu providentiellement à son terme en la fête de la Divine Miséricorde de l’an 2005. L’évangile[1] de ce jour nous raconte l’apparition de Jésus mort et ressuscité aux Apôtres dans le Cénacle aux portes closes, pour leur communiquer la plénitude de la Paix de Dieu, les établissant serviteurs-missionnaires de la Miséricorde de Dieu venue dans le monde en sa Personne. L’apôtre Thomas était absent à la première apparition aux Apôtres le soir de la Résurrection. Mais, huit jours plus tard, il sera gratifié d’une spéciale apparition de Jésus ressuscité où il sera invité, en présence des autres Apôtres, à faire l’expérience de la Divine Miséricorde qui jaillit en permanence du Cœur transpercé de Jésus mort sur la Croix pour le Salut du monde. Ainsi confirmé dans la Foi que Jésus-Christ, mort et ressuscité, est né de Dieu, comme l’enseigne la deuxième lecture[2], et qu’Il est la Miséricorde de Dieu en Personne, l’apôtre Thomas est intimement associé au Témoignage missionnaire des douze Apôtres pour le Salut du monde. La communauté constituée par l’Esprit-Saint et le Témoignage des Apôtres nous est présentée dans la première lecture[3] comme l’icône resplendissante de la Miséricorde Divine qui jaillit de sa Source qu’est la Sainte Trinité. Cette communauté est animée par la Foi que le Christ-Crucifié est le Fils de Dieu dont la Victoire resplendit dans sa Résurrection pour le Salut de l’humanité : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie ! Donne, Seigneur, donne le Salut ! Donne, Seigneur, donne la Victoire ! »[4] La fête de la Divine Miséricorde, après la célébration solennelle de Pâques, est consacrée à la contemplation des merveilles inépuisables que l’Amour de Dieu déverse en permanence sur l’humanité en vertu de la Mort-Résurrection du Christ.

Le Culte de la Divine Miséricorde structure la Foi chrétienne et concerne tous ceux et celles qui croient en Jésus-Christ comme l’unique Rédempteur et Sauveur de l’humanité. On ne peut être authentiquement chrétien sans s’appliquer à devenir un véritable adorateur de la Divine Miséricorde. Si la Miséricorde est le plus grand attribut de Dieu et couronne tout ce qui existe et existera, le Culte de la Divine Miséricorde est fondé sur la confiance inébranlable en Dieu. Cette confiance inébranlable n’est pas le fruit de la permissivité ou de la superficialité mais l’œuvre de la conscience que la plénitude de la Justice de Dieu est contemplée dans l’offrande que le Fils de Dieu fait de sa vie sur la Croix pour le Salut du monde. De fait, en faisant don de l’Image de la Divine Miséricorde à Sainte Faustine, Jésus a fait comprendre que cette image correspond à son oblation le vendredi saint pour le Salut du monde. C’est pourquoi la vénération de l’Image de la Divine Miséricorde a une importance consacrée par les paroles et promesses de Jésus-Miséricordieux : « Je promets que l’âme qui honorera cette Image ne sera pas perdue. Je lui promets aussi la victoire sur ses ennemis dès ici-bas, et spécialement à l’heure de la mort. Moi-même, je la défendrai comme ma propre gloire… Je désire qu’il y ait une fête de la Miséricorde. Je veux que cette Image soit solennellement bénie, le premier dimanche après Pâques, ce dimanche doit être la fête de la Miséricorde… Cette Image doit être exposée dans l’Eglise… Par cette Image, j’accorderai beaucoup de grâces aux âmes, que chaque âme ait donc accès à elle. »[5] Les promesses attachées à la vénération de l’Image de Jésus-Miséricordieux plongent leurs racines dans la Source de la Divine Miséricorde manifestée dans l’Eau et le Sang jaillissant du Côté transpercé du Fils de Dieu incarné et mort sur la Croix pour la vie du monde tant aimé de Dieu.

En plus de l’Image de la Divine Miséricorde, il y a le chapelet de la Divine Miséricorde dicté par Jésus lui-même à Sainte Faustine Kowalska et authentifié par l’Eglise. Ce chapelet qui dure 10 mn au maximum, est aussi assorti de plusieurs promesses attestées par les paroles de Jésus-Miséricordieux à Sœur Faustine Kowalska : « Ma fille, incite les âmes à dire ce chapelet que t’ai donné. Il me plaît de leur accorder tout ce qu’elles me demanderont en disant ce chapelet. Lorsque les pécheurs endurcis le réciteront, j’emplirai leur âme de paix et l’heure de leur mort sera heureuse. (…) Dis-leur qu’aucune âme faisant appel à ma miséricorde n’a été déçue ni n’a éprouvé de honte. Je me complais particulièrement dans l’âme qui fait confiance à ma bonté. Ecris : Si l’on récite ce chapelet auprès d’un agonisant, je me tiendrai entre le Père et l’âme agonisante, non pas en tant que Juge juste, mais comme Sauveur miséricordieux. »[6] Le chapelet de la Divine Miséricorde fait partie intégrante de la Neuvaine préparatoire qui commence le vendredi saint et qui s’achève le samedi de l’octave pascale. Et Jésus-Miséricordieux a promis que pendant cette Neuvaine, il accordera aux âmes toutes sortes de grâces. Si le chapelet de la Divine Miséricorde qui est constitutif de la Neuvaine a une telle importance, il constitue alors un devoir pour tout chrétien de le connaître et de le réciter souvent ou tous les jours. Si le chapelet ou le rosaire de la Vierge Marie, Mère de la Divine Miséricorde, nous plonge dans le Cœur Immaculé de Marie pour y méditer les mystères de notre Rédemption, le chapelet tout aussi important de la Divine Miséricorde nous introduit dans le Cœur du Rédempteur pour nous abreuver dans l’océan de sa Miséricorde infinie. De fait, Jésus-Miséricordieux promet et accorde l’indulgence plénière à toute personne qui se prépare bien à la célébration de la fête de la Divine Miséricorde qui resplendit dans l’institution de la sainte Eglise.

Chers frères et sœurs en Jésus mort et ressuscité pour notre Salut, notre existence comme notre passage dans ce monde est l’œuvre de la Divine Miséricorde. Nous ne sommes rien en dehors de la Miséricorde de Dieu dont le Culte doit devenir la mystique qui porte notre vie vers son accomplissement authentique dans la Vision de la Gloire de Dieu qui brille à jamais sur le Visage du Crucifié pour notre Salut. A vous tous et à chacun, je voudrais souhaiter une Joyeuse fête de la Divine Miséricorde et une Fructueuse cinquantaine pascale !

Sac. Bienvenu AKODOH

[1] Jn 20,19-31.

[2] 1 Jn 5, 1-6.

[3] Ac 4,32-35.

[4] Ps 117 (118), 22-25.

[5] Sœur M. Faustine KOWALSKA, Jésus, j’ai confiance en Toi : Petit Journal, §§ 48-49.570.

[6] Sœur M. Faustine KOWALSKA, Jésus, j’ai confiance en Toi : Petit Journal, §1541.

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